Mardi 30 avril 2019 - Perpignan

Coucou,

Aujourd'hui nous passons avec bonheur la journée en famille : direction Perpignan !

Après un super repas et beaucoup de papotages divers et variés, balade en ville !

Un peu d'histoire pour les novices :

Perpignan est située à proximité de la côte méditerranéenne et de la frontière avec l'Espagne. Elle fut la capitale du royaume de Majorque au cours du XIIIe siècle, et son centre médiéval présente une importante influence catalane.

Quelques monuments que nous avons vus (dans le désordre) :

Basilique Saint-Jean Baptiste :

L'église Saint-Jean le Vieux devenue trop petite, la construction d’un nouvel édifice fut initiée par Sanç de Majorque en 1324. L’effondrement du royaume de Majorque stoppa le chantier. A sa reprise au 15e siècle, le plan initial à trois nefs fut abandonné : le majorquin Guillem Sagrera, un des architectes majeurs de son temps, auteur de la cathédrale de Palma de Majorque, opta pour une nef unique de grande ampleur. Les travaux furent achevés en 1509. L’église fut érigée en cathédrale en 1602. La façade fut ornée d'un porche au 17e siècle et d'un campanile en fer forgé au 18e siècle.

Campo Santo et chapelle de la Funeraria :

Le cloître-cimetière Saint-Jean, dit Campo Santo depuis sa restauration, fut édifié dans le premier tiers du 14e siècle. Les galeries du cloître étaient couvertes d'un appentis de bois soutenu par des colonnes à chapiteaux sculptés. Chaque enfeu, d’un gothique épuré, est marqué d'écussons aux armes des riches familles perpignanaises. Un ossuaire central fut creusé en 1321. Au nord-est, la Funeraria, dédiée à saint Jean l’Evangéliste, édifiée à la fin du 14e siècle, ornée des vitraux contemporains de Shirley Jaffé, était destinée aux cérémonies funéraires.

L'Hôtel de Ville :

 L'Hôtel de Ville, édifié au XIIIè, puis aux XVIè et XVIIè siècles, est typique de l'architecture roussillonaise. Le patio accueille un des chefs d'oeuvres d'Aristide Maillol, la Méditérranée. L’ancienne salle des consuls (actuellement salle des mariages) montre un plafond de style hispano-mauresque et un décor foisonnant du XIXe siècle.
Jouxtant l'Hôtel de Ville, l'ancien palais de la Députation fut édifié au milieu du XVè siècle.

Le Castillet :

Le Castillet, emblème de la ville de Perpignan est l'ancienne porte principale de l'enceinte de Perpignan. Le corps principal de l'édifice, le grand Castillet, édifié en briques et marbre de Baixas remonte à l'époque aragonaise. Il a été construit à partir de 1368 et transformé sous Louis XI qui lui a rajouté sa terrasse actuelle et sa tourelle en brique couronnée d'une coupole. La seconde porte, la porte Notre-Dame a été construite à la même époque. Au XVIIe et XVIIIe l'édifice est transformé en prison. Il accueille actuellement le musée Casa Pairal sur l’histoire et l’ethnographie locales. 142 marches doivent être gravies pour accéder au sommet du monument.

Pour l'anecdote, à cet endroit précis, devant le Castillet, nous avons fait une pause chez Amorino un super glacier italien, qui réalise des glaces succulentes en forme de fleurs, beaucoup moins culturel mais trop bon hihihi ! : 

Grosse déception à la gare historique de Perpignan où nous aurions du trouver ceci : le hall de la gare peint par Salvador Dali selon une légende urbaine ! Alors tout d'abord ce plafond n'a été peint qu'en 1982 et voici la réalité sur la rumeur : En réalité, les plafonds peints de la gare de Perpignan l'ont été en 1982 et pas du tout par Dali auquel une légende urbaine tenace en attribue la paternité. Ils ont probablement été peints par une de ses disciples de l'époque. Les avis sont d'ailleurs partagés sur le fait de savoir si l'oeuvre rend hommage au maître ou pas. Bon ok, mais de toute façon aujourd'hui les plafons sont blanc de blanc, sniff ! 

Quoiqu'il en soit Salvador Dali considérait la gare de Perpignan comme le centre du monde (centro del mon)... Et une statue du génie est érigée face à la gare :

Nous n'avons pas pu tout faire en une seule journée et beaucoup d'autres choses restent à voir dans cette si belle ville : le palais de rois de Majorque, l'ancien évêché, la casa Xanxo, etc... Bien entendu nous reviendrons pour faire le reste !!! Et retourner manger une glace ! Quelle coquine je fais (rires)

Notre balade s'est terminée le long de la rivière "la Basse" dont les berges ont été très joliment aménagées :

Mille mercis à ma soeur chérie pour cette magnifique découverte. Nous sommes rentrés bien fatigués mais heureux au terme d'une marche de 6,4 km (décidément je fais des progrès dans bien des domaines grâce à l'escargot mdr). Caroline tu es prévenue : nous reviendrons !

Vous vous doutez bien que je ne suis pas professeur d'histoire, et pas plus calée que ça sur l'histoire de Perpignan, je vous indique donc ma source : www.perpignantourisme.com/

Je vous encourage à découvrir la belle cité catalane...

En fin de journée, il a fallu revenir aux fondamentaux : trouver le bivouac pour la nuit... Pas une mince affaire car le choix est vaste, donc après moultes, discussions, tergiversations, réflexions, pas d'engueulade je vous rassure (rires), nous nous sommes décidés in extrémis pour Port Barcarès et la plage. Mais ceci est une autre histoire.

Belle et douce nuit tout le monde.